I offer a mereological bundle of universals theory of material objects. The theory says that objects are identical to fusions of immanent universals at regions of space. Immanent universals are in the objects that instantiate them, and they can be wholly located at many regions of space. The version of the bundle theory I offer explains these characteristics of immanent universals, and it captures the instantiation relation in terms of the part-whole relation. The version of the theory I offer is (...) simpler and more unified than other mereological bundle theories. Yet, it is not as encompassing as other versions. For I suppose throughout that space is a particular substance, but not a bundle of properties. (shrink)

Une analyse minutieusen du XXVIe discours de Thémistius, philosophe néo-platonicien et commentateur des œuvres d'Aristote qui fonda une école de philosophie à Constantinople vers 345 ap. J.-C., a fait découvrir à l'auteur qu'il s'agit d'une œuvre d'un socratique du IVe siècle av. J.-C. Ce discours aurait été écrit contre a l conception de la rhétorique exposée par Platon dans le Phédre. Thémistius non seulement s'en serait inspiré, mais I'aurait copié d'un bout à l'autre. Dans un ouvrage antérieur l'auteur avait suggéré (...) le nom d'Antisthfène. Les critiques de E. De Strycker l'ont fait reculer. Dans cet ouvrage, il laisse tomber le nom d'Antisthène pour se rallier à un socratique anonyme, adversaire de Platon. (shrink)

Dans un célèbre ouvrage surContemplation et Vie contemplative selon Platon, A.J. Festugière donnait de la dialectique platonicienne une interprétation selon laquelle celle-ci constituait une véritable expérience mystique possédant presque tous les traits de la contemplation chrétienne. La dialectique platonicienne y était présentée, surtout dans son acte final, comme une sorte d'extase, une union d'ordre mystique, un contact de l'âme perdue dans son objet, contact qui suscite en elle un sentiment qui dépasse tout l'ordre normal de la connaissance. Le Bien ou (...) l'Un en tant qu'objet dernier de l'ascension dialectique y était conçu comme quelque chose d'ineffable et d'indéfinissable. (shrink)

Dans la seconde partie de son Prologue au Commentaire du premier livre des Éléments d'Euclide, Proclus, un néo-platonicien du Ve siècle après J.-C., a donné sur Platon un jugement qui semble avoir été accepté d'une façon assez unanime par les anciens, lorsqu'il écrit: «Après eux [Hippocrate de Chios et Théodore de Cyrène] vécut Platon qui fit prendre aux Mathématiques en général, à la Géométrie en particulier, un essor immense, grâce au zèle qu'il déploya pour elles, et dont témoignent assez ses (...) écrits tout remplis de discours mathématiques, et qui, à chaque instant, éveillent l'ardeur pour ces sciences chez ceux qui s'adonnent à la philosophie». Les historiens modernes de la géométrie grecque ont dû nuancer ce jugement de Proclus, allant même jusqu'à parler de légende à propos des prétendues découvertes géométriques de Platonz. De fait, il semble que l'essor des mathématiques et de la géométrie au IVe siècle av. (shrink)

Philosophie grecqueest un ouvrage d'histoire de la philosophie du Vlesiècle av. J.-C. au XVesiècle byzantin et qui vient s'ajouter aux nombreuses histoires de la philosophie ancienne que nous a données l'historiographie française du xxesiècle. Le rythme de ces publications, même limitées à la tradition française, demeure impressionnant. En effet, une recherche rapide nous indiquerait facilement un rythme de publication d'environ une histoire de la philosophie ancienne tous les trois ans au cours de ce siècle. Une recherche plus poussée augmenterait sans (...) doute cette moyenne. Un esprit malin et tant soit peu insolent pourrait soutenir quePhilosophie grecqueest un ouvrage de trop sur les rayons déjà amplement garnis de nos bibliothèques et poserait la question fondamentale de la pertinence d'une nouvelle histoire de la philosophie ancienne en cette fin de siècle. (shrink)

L'étude de la nature et du rapport entre la doxa et l' épistèmé a retenu depuis quelques décennies l'attention des platonisants allemands. Déjà en 1877, O. Ihm publiait une dissertation doctorale sous le titre: Uber den Begriff der Platonischen Doxa und deren Verhältniss zum Wissen der Ideen. Plus récemment J. Sprute publiait également sa dissertation doctorale sous le titre: Der Begriff der Doxa in der Platonischen Philosophie. Quelques années plus tard, E. Tielsch faisait paraître un volumineux ouvrage portant le titre: (...) Die Platonischen Versionen der griechischen Doxalehre. C'est le dernier en date de ces ouvrages sur la doxa-épistémè qui retiendra ici notre attention. II s'agit de l'ouvrage de Th. Ebert qui a été publié en 1974 sous le titre: Meinung und Wissen in der Philosophic Platons. Cet ouvrage a été accueilli avec une certaine réticence par la critique tant pour sa méthode de lecture des dialogues platoniciens que pour son interprétation générale du platonisme. Nous aimerions done ici l'analyser à ce double point de vue de la méthode de lecture et de son interprétation du platonisme. Mais auparavant il nous faut dire un motsur la thèse centrale que défend l'auteur, pour être mieux en mesure de juger de la profondeur des changements que l'auteur nous suggère d'opérer dans notre compréhension des dialogues de Platon et, d'une façon plus générale, de la tradition platonicienne. (shrink)

En m’appuyant sur une distinction de Daniel Laurier entre holismes métaphysique et épistémique ainsi que sur le fait généralement admis qu’il n’y a que deux types de relations susceptibles de prévaloir entre états mentaux, j’évalue différentes définitions, proposées par Donald Davidson, de l’attitude de tenir une phrase pour vraie, soient celle qui fait de cette attitude une attitude propositionnelle, celle qui prétend qu’elle est une attitude non individuative et, enfin, celle qui suggère qu’elle est une action. J’essaie de voir les (...) conséquences qu’entraîne, sur le plan des relations entre états mentaux, l’inclusion de cette attitude, selon les définitions analysées, dans le holisme psycholinguistique, lequel est un holisme métaphysique et concerne les phrases de la langue d’un locuteur ainsi que ses croyances. Je termine en suggérant que la voie la plus prometteuse concernant cette attitude est de la définir comme une attitude non individuative, qu’il faut prendre soin de distinguer des autres états mentaux à contenu non propositionnel, comme les états expérientiels.Relying on a distinction conceived of by Daniel Laurier between metaphysical and epistemic holism as well as the generally accepted fact that there are only two types of relations thought to prevail between mental states, I will evaluate different definitions, proposed by Donald Davidson, of the attitude of holding a sentence true: one that construes it as a propositional attitude, one claiming that it is a nonindividuative attitude, and finally one suggesting that it is an action. I examine the consequences that follow from an inclusion of this attitude, at the level of relations between mental states and as a result of the various definitions, into psycholinguistic holism. Psycholinguistic holism is a type of metaphysical holism that is concerned with the sentences of a speaker’s language as well as his beliefs. I end by suggesting that the most promising path to take with regard to this attitude is to define it as a nonindividuative attitude, that one must be careful to distinguish it from the other mental states with non-propositional content, such as experience states. (shrink)

Philosophie grecque est un ouvrage d'histoire de la philosophie du VIe siècle av. J.-C. au XVe siècle byzantin et qui vient s'ajouter aux nombreuses histoires de la philosophie ancienne que nous a données l'historiographie française du XXe siècle. Le rythme de ces publications, même limitées à la tradition française, demeure impressionnant. En effet, une recherche rapide nous indiquerait facilement un rythme de publication d'environ une histoire de la philosophie ancienne tous les trois ans au cours de ce siècleUne recherche plus (...) poussée augmenterait sans doute cette moyenne. Un esprit malin et tant soit peu insolent pourrait soutenir que Philosophie grecque est un ouvrage de trop sur les rayons déjà amplement garnis de nos bibliothèques et poserait la question fondamentale de la pertinence d'une nouvelle histoire de la philosophie ancienne en cette fin de siècle. (shrink)

Le lecteur trouvera dans une Introduction substantielle tous les éléments d’érudition et d’interprétation sur lesquels se fonde la représentation générale que se fait l’auteure du Cratyle de Platon. L’authenticité du dialogue attestée par la tradition qui le classifia dans la deuxième tétralogie établie par Dercyllidès-Thrasylle en tête du Théétète, du Sophiste et du Politique, n’est plus mise en doute aujourd’hui, malgré les critiques de C. Schaarschmidt en 1865, écartées par C. Cucuel dès 1886 et plus récemment nuancées par G. Fano (...) qui avance l’hypothèse de certaines reformulations tardives de la terminologie grammaticale dans les sections étymologiques du dialogue. Pour la date de composition du dialogue, Dalimier signale entre les spécialistes un écart de vingt ans, soit de 390 à 370 av. J.-C.. Elle ne prend pas position sur cette chronologie, mais un écart de vingt ans nous semble difficilement tolérable. Nous retiendrions plutôt les dates proposées par W. Lutoslawski en 1896, H. Von Arnim en 1929 et plus récemment par L. Brandwood, soit entre 390 et 386. Le Cratyle se situe très bien à la fin de la période de la jeunesse et avant la composition du Phédon et du Banquet. La date dramatique du dialogue est plus difficile à établir, parce qu’il n’est fait allusion à aucun événement historique qui pourrait servir d’indice à la détermination de cette date. L’auteure retient néanmoins trois passages qui pourraient éventuellement servir de base à la datation dramatique: la présence d’Euthyphron à Athènes, un peu avant le procès de Socrate, la situation judiciaire d’Hermogène qui n’est pas encore libre de disposer de son héritage et dont le père, Hipponicos, serait probablement mort en 423/422, et l’enseignement de Prodicos à Athènes dont Socrate pourrait encore tirer profit et qui nous renverrait aux quinze premières années de la Guerre du Péloponnèse. À partir de ces indices que l’auteure trouve encore «bien minces», la date dramatique du dialogue pourrait être fixée avant 423. (shrink)

Cet ouvrage se situe dans l’une des quatre grandes traditions contemporaines d’interprétation de Platon qui peuvent servir d’étiquettes commodes pour regrouper un certain nombre de travaux: la tradition analytique de l’École d’Oxford-Cambridge illustrée par les travaux de G. E. L. Owen et G. Vlastos, la tradition ésotériste de l’École de Tübingen-Milan représentée dans les travaux de K. Gaiser, H. J. Krämer, Th. A. Szlezák et G. Reale, la tradition historique de l’École de Paris représentée par les travaux de L. Brisson, (...) de M. Narcy, de M. Canto-Sperber, de L.-N. Cordero, de M.-O. Goulet et de R. Goulet, et la tradition littéraire de l’École de Chicago représentée par les disciples de L. Strauss, en particulier dans les travaux de J. Klein, S. Rosen, Ch. Griswold, L. Rossetti et de R. Brague. La tradition littéraire, à laquelle appartiennent les études réunies dans cet ouvrage, peut remonter, dans les temps modernes, jusqu’à F. Schleiermacher qui, dans sa traduction des dialogues de Platon, présentait le dialogue platonicien comme un drame philosophique, et Platon comme un philosophe-artiste. C’est donc à une réflexion sur la forme du dialogue que nous convie l’ensemble de ces études. Nous essaierons d’en dégager les points saillants, sans tenir compte de l’ordre des contributions dans le collectif. (shrink)

Scientists and laypeople alike use the sense of understanding that an explanation conveys as a cue to good or correct explanation. Although the occurrence of this sense or feeling of understanding is neither necessary nor sufficient for good explanation, it does drive judgments of the plausibility and, ultimately, the acceptability, of an explanation. This paper presents evidence that the sense of understanding is in part the routine consequence of two well-documented biases in cognitive psychology: overconfidence and hindsight. In light of (...) the prevalence of counterfeit understanding in the history of science, I argue that many forms of cognitive achievement do not involve a sense of understanding, and that only the truth or accuracy of an explanation make the sense of understanding a valid cue to genuine understanding. (shrink)

This paper examines narrativism’s claim that the historical past cannot be known once and for all because it must be continuously re-described from the standpoint of the present. We argue that this claim is based on a non sequitur. We take narrativism’s claim that the past must be re-described continuously from the perspective of the present to be the result of the following train of thought: 1) “all knowledge is conceptually mediated”; 2) “the conceptual framework through which knowledge of reality (...) is mediated changes with every new generation of historians”; therefore (narrativism’s claim) “the historical past changes with every new generation of historians”. The idea of an unchanging past, for the narrativist, requires denying premise 1 (all knowledge is conceptually mediated”) and therefore rests on a problematic commitment to the chimerical notion of the past as it is in-itself, wie es eigentlich gewesen. We argue that the narrativist’s conclusion does not follow unless one adds a further premise, namely 3) “it is not possible to view reality through the categorial framework of historical agents”. If one asserts the possibility of grasping reality through the categorial framework of others, be they contemporary or past agents (as much philosophy of history written in an idealist key does), then one no longer has to accept the narrativist’s inference that since the past cannot be known in-itself or independently of conceptual mediation, then it cannot be known as it always was for the historical agents. Narrativism’s inference that the past cannot be known as it always was does not follow from premises 1 and 2 unless one smuggles in another problematic premise, premise 3. In this paper we defend the claim that the past can be known as it always was (not as it is in-itself) by invoking a different conception of the role of conceptual mediation in historical knowledge, one which assumes the possibility of viewing reality through the categorial framework of others. This notion of the role of conceptual mediation in historical knowledge is prevalent in the idealist tradition but, in the interest of brevity, we will defend this notion of mediacy by specific reference to the idealist philosophy of R.G. Collingwood. (shrink)

The Church of England By Law Established, in incidental payment for secular privilege, has submitted to the bonds of established clichá, in particular to the reproach that its rulers seem more concerned with the external or practical working of Anglican faith and ritual than with their intellectual definition and justification. This intellectual looseness remained unimportant in practice as long as a forceful anti–Roman spirit blew all waves of opinion in one practical direction. In time, however, that wind gradually lost force (...) and positive cross–currents of Anglican belief came to the public surface. The legislators of the sixteenth century had formulated the positive rules of the Thirty–Nine Articles and the Prayer Book in tolerantly broad language. They left no decisive teaching authority to explain their texts and to meet the challenge of shifting ritual and speculative doubt. Time has subjected both instruments to an everwidening range of individual interpretation especially since the early nineteenth century, when the Anglican monopoly of political, social and educational institutions was disputed by fresh tides of Protestant dissenters, renascent Catholics and nascent agnostics. To–day, as Mr. Cockshut wryly comments: “to throw doubt on the Anglican formularies is itself part of the Anglican tradition”. (shrink)

The meticulous printing at a moderate price of this remarkable work is a credit to the publisher. During the past thirty years M. Gilson has been the greatest single influence upon lay readers in reviving serious interest in the clerical speculation, which for twelve hundred years conscientiously spanned the gap between the collapse of Greek science and Roman law and the late sweep of modern sciences and their secular philosophies. Preoccupation with short-term apologetics after the Reformation increased clerical aloofness from (...) professional science and philosophy and probably increased the non-scholastic’s assumption that the Christian Era was merely a dark or middle age between ancient and modern intellectual life. In fact, early and medieval thinkers gradually confronted their Christian faith and pagan science and against the basso ostinato of secular warfare developed the varied themes of scientific theology and human philosophy, which crystallized into the mature Scholasticism of the thirteenth century. Hence the seventeenth century founders of modern philosophy, as M. Gilson first found à propos of Descartes, started to philosophize from a metaphysical inheritance much richer than the original Greek patrimony, especially in the light it cast upon the reality of God, the origin of the universe in which man lives, the nature and destiny of man himself. To overlook this linking inheritance, is to make modern philosophy less intelligible; while to personally judge its value, we must return to its historical sources. This is the task to which M. Gilson has devoted his pioneering judgment; this work is probably the final synthesis of his scholarship. (shrink)